Pour évaluer, autant que possible et il faut bien le dire avec modestie, ce risque spécifique potentiel, Hiboo le divise en différents types.
Pour chaque valeur, nous analysons dix risques principaux, toujours les mêmes, avec pour certains d’entre eux une liste de sous-risques.
Chaque risque ou sous-risque est noté de 0 à 4 selon sa fréquence potentielle (1 = très improbable, 2 = peu probable, 3 = occasionnelle, 4 = fréquente) ou, dans le cas des sous-risques sectoriels et géographiques, de sa dispersion, & de 0 à 4 selon son impact potentiel (1 = faible, 2 = moyen, 3 = grave, 4 = très grave).
On obtient donc, en réalisant le produit des deux, une note de 0 à 16 pour chacun des dix risques, soit une note de 0 à 160 pour chaque valeur. Nous ramenons ensuite cette notation sur 160 sur 1 pour obtenir une valeur en pourcentage par laquelle nous exprimons notre appréciation du risque.
L’analyste explique les notations qu’il a retenues pour chaque risque et comme pour toute l’étude, la notation et son appréciation sont revues collégialement en comité.
Les risques ne sont pas pondérés mais retenus chacun comme ayant le même poids. L’idée sous-jacente à cette équipondération est que lorsque ce type de risque surgit, il menace la prospérité de l’entreprise et peu importe alors qu’il provienne d’une grève longue, de la fermeture politique d’un marché essentiel, d’un accident industriel ou du surgissement d’une technologie de remplacement.